Le cerveau est mieux irrigué quand il a plus d'oméga-3
Article paru sur le site www.lanutrition.fr Par Juliette Pouyat Publié le 08/06/2017 Mis à jour le 09/06/2017 Article Le cerveau reçoit plus de sang et est plus performant quand on consomme assez d'oméga-3. Ce mécanisme pourrait aider à prévenir les démences. Plus de sang, plus de mémoire Selon une nouvelle étude, les acides gras oméga-3 joueraient un rôle important dans la santé du cerveau en augmentant le flux de sang vers des zones spécifiques, notamment celles qui contrôlent la mémoire et l’apprentissage. Les résultats sont publiés dans le Journal of Alzheimer’s Disease. Pour les mettre en évidence, les chercheurs ont utilisé une technique d’imagerie appelée SPECT (single photon emission computed tomography)- qui mesure le débit sanguin contrairement à l’IRM qui ne montre que la structure du cerveau. Les cerveaux des 166 participants ont été scannés pendant qu’ils réalisaient différentes tâches cognitives. Les résultats montrent que les participants qui avaient les flux sanguins les plus élevés au niveau du cerveau avaient également les concentrations sanguines en oméga-3 (EPA et DHA) les plus élevées. Les oméga-3 sont des graisses polyinsaturées, qui prennent leur origine dans l'acide alpha-linolénique, un acide gras des noix, des graines de lin, du colza... Une fois ingéré, une partie est transformée en oméga-3 à longues chaînes (EPA et DHA). On trouve aussi EPA et DHA directement dans le jaune d'oeufs de poules nourries au lin, les coquillages, crustacés et poissons gras. Ces acides gras favoriseraient également les performances cognitives puisque les participants avec les concentrations les plus élevées en oméga-3 ont mieux réussi les tests de compétences cognitives, notamment celles impliquant les régions du cerveau liées à la mémoire et l’apprentissage, des fonctions qui sont particulièrement affectées lors du vieillissement ou en cas de démence. Lire Un cerveau au top, de Bernard Doutres Des implications pour la prévention des démences Dans une méta-analyse regroupant 6 études et 22 402 participants au total, des chercheurs montrent que ceux qui consomment le plus de poisson ont un risque de maladie d’Alzheimer diminué de 36% par rapport à ceux qui consomment le moins de poisson. L’effet protecteur rapporté dans les études est d’autant plus important que la période de suivi est longue - le risque diminue même de 47% pour un suivi supérieur à 5 ans (38% pour les études avec un suivi inférieur à 5 ans)- et que la quantité de poisson consommé par semaine atteint au moins 500 g. Chaque portion supplémentaire de 100 g de poisson par semaine est associée à une diminution du risque de maladie d’Alzheimer de 11%. L’effet protecteur du poisson, est essentiellement attribué à sa teneur en acides gras oméga-3 à longue chaine, notamment le DHA (acide docosahexaénoique). Chez les adultes, un niveau élevé d’oméga-3 est associé à un cerveau plus performant et les personnes âgées qui ont le plus d'acides gras oméga-3 dans le sang raisonnent et analysent mieux. A lire aussiLe poisson : 3 bénéfices pour votre cerveauUn manque de vitamine D et d'oméga-3 impliqué dans la maladie d'Alzheimer Les oméga-3 agiraient de plusieurs façons : en plus de soutenir l'irrigation du cerveau, ils préservent son volume du cerveau et permettraient de gagner une à deux années de santé cérébrale lors du vieillissement. Ils permettent aussi aux membranes cellulaires de mieux se déformer ce qui représente un avantage certain pour les neurones. Les oméga-3 combattent l’inflammation au niveau du cerveau, un facteur de risque majeur dans le développement de la démence. Comment se procurer suffisamment d'oméga-3 ? Il faut d'abord optimiser les oméga-3 dans l'alimentation, en suivant les conseils de La Meilleure Façon de Manger. Outre l'huile de colza pour les assaisonnements, on devrait manger chaque jour des noix et/ou des graines de lin ou de chia. Les omnivores peuvent consommer du poisson gras 2 à 3 fois par semaine (par exemple saumon, hareng, sardine, maquereau). Un peu de vin aide à faire monter le niveau d'oméga-3 dans le sang. Enfin, il existe aussi des capsules d'oméga-3 à base de poisson, krill ou algues. Elles peuvent être prescrites chez les patients qui ont des troubles de la mémoire : il faut dans ce cas les prendre tôt et avant les premiers signes de démence. Source Wu S, Ding Y, Wu F, Li R, Hou J, Mao P. Omega-3 fatty acids intake and risks of dementia and Alzheimer's disease: A meta-analysis. Neurosci Biobehav Rev. 2015 Jan;48C:1-9. doi: L'attaque du barbecue contre les neurones
L'attaque du barbecue contre les neurones Article paru sur le site www.lanutrition.fr Par Juliette Pouyat Publié le 12/06/2017 Mis à jour le 13/06/2017 Article Grillades et fritures favorisent la formation de produits de glycation qui augmentent le stress oxydant et l’inflammation, tous deux impliqués dans les maladies neurodégénératives. Le vieillissement est un facteur de risque majeur du déclin des fonctions cognitives et du développement de démence comme la maladie d’Alzheimer. Mais ce n’est pas le seul. Outre la susceptibilité génétique, le mode de vie et l’environnement influencent aussi le risque de démence. Etant donné qu’il n’existe pas de traitement, le mieux est de faire de la prévention et de retarder la perte des capacités cognitives. Pour cela, on sait que certains aliments doivent être privilégiés, ceux qui sont riches en oméga-3 par exemple et d’autres doivent être limités, comme les produits sucrés. Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que la façon de cuisiner, et plus particulièrement les modes de cuisson choisis, sont très importants. Ils peuvent en effet provoquer la perte de nutriments et conduire à la formation de composés indésirables voire toxiques, les produits de glycation avancés (AGE, advanced glycation endproducts). Une nouvelle étude souligne le double rôle de l’alimentation dans la maladie d’Alzheimer à la fois comme source de composés bioactifs bénéfiques mais aussi de composés potentiellement toxiques, les produits de glycation. Comment se forment les AGE ? Lors de la cuisson des aliments, l’exposition à une température élevée peut conduire à la formation des AGE au cours d’une réaction appelée réaction de Maillard. Certains modes de cuisson sont plus propices à cette réaction : cuisson au four à haute température, friture, barbecue…des modes de cuissons qui facilitent la perte de molécules d’eau et conduisent à un aspect bruni, voire grillé des aliments. Cette réaction est à double tranchant, d’un côté elle conduit à la formation de molécules aromatiques qui donnent un goût agréable et recherché et de l’autre elle conduit à des composés potentiellement toxiques. A lire aussiDes AGE qui donnent de l'âgeLutter contre la glycation pour prévenir le vieillissementUne bonne raison d'éviter les fritures et de passer aux cuissons douces Quel impact ont les AGE sur la santé mentale ? Les produits de glycation sont absorbés au niveau intestinal et contribuent au processus de vieillissement. Plusieurs études ont montré qu’un niveau sanguin d’AGE plus élevé était associé à un déclin cognitif plus rapide et que les AGE pourraient être impliqués dans le développement de maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson et d’autres maladies chroniques. Les AGE favorisent le stress oxydant et les réactions inflammatoires en se liant à des récepteurs à la surface des cellules, notamment les récepteurs RAGE. Ces-derniers sont augmentés dans le cerveau de malades Alzheimer et jouent un rôle dans le transport du peptide beta-amyloïde à travers la barrière hémato-encéphalique. « Les AGE représentent des facteurs de risques alimentaires pas encore reconnus dans le développement de la maladie d’Alzheimer » disent les auteurs. Comment adopter une alimentation pauvre en AGE ? Les AGE sont présents en quantité importante dans notre corps. Une partie d’entre eux se forme directement dans l’organisme notamment lorsque le sucre sanguin est élevé, mais la majorité provient de notre alimentation. Adopter une alimentation faible en produits de glycation permet de réduire le niveau d’AGE dans l’organisme mais aussi de diminuer les marqueurs de l’oxydation et du stress oxydant. Des études ont montré que le régime méditerranéen mais aussi le régime traditionnel japonais, tous deux pauvres en viande et en produits laitiers mais également en AGE, aidaient à prévenir la maladie d’Alzheimer. Les AGE proviennent essentiellement de la viande et des modes de cuisson à haute température qui les accompagnent. On les trouve également dans des produits transformés. Actuellement, il n’existe pas de limite acceptable ou de recommandation en ce qui concerne les apports alimentaires en AGE. Pour limiter l’ingestion de ces produits de glycation, le mieux est d’éviter de manger des produits ultra-transformés, riches en sucres ou en graisses animales, d’utiliser des modes de cuisson qui minimisent leur formation (vapeur, étouffée, à l’eau, basse température) et d’éviter au maximum les grillades et les fritures. Privilégiez les fruits et légumes, le poisson cuit à la vapeur plutôt que la viande grillée, limitez la viande et les charcuteries. Ne négligez pas les épices et les herbes aromatiques, elles peuvent prévenir la formation des AGE pendant la cuisson et leur pouvoir oxydant s’oppose également au stress oxydant induit par les AGE dans l’organisme. Enfin, faire mariner une viande dans la bière en y ajoutant des épices et herbes aromatiques antioxydantes avant de la cuire au barbecue permet de diminuer la formation de composés toxiques durant la cuisson. Pour aller plus loin : Le bon choix pour cuisiner : tous les modes de cuisson et leurs effets sur la santé Sources Perrone L, Grant WB. Observational and ecological studies of dietary advanced glycation end products in national diets and Alzheimer's disease incidence and prevalence. J Alzheimers Dis. 2015;45(3):965-79. doi: 10.3233/JAD-140720. Grant WB. Using Multicountry Ecological and Observational Studies to Determine Dietary Risk Factors for Alzheimer's Disease. J Am Coll Nutr. 2016 Jul;35(5):476-89. doi: 10.1080/07315724.2016.1161566. Uribarri J, Cai W, Peppa M, Goodman S, Ferrucci L, Striker G, Vlassara H. Circulating glycotoxins and dietary advanced glycation endproducts: two links to inflammatory response, oxidative stress, and aging. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2007 Apr;62(4):427-33. Viegas O, Amaro LF, Ferreira IM, Pinho O. Inhibitory effect of antioxidant-rich marinades on the formation of heterocyclic aromatic amines in pan-fried beef. J Agric Food Chem. 2012 Jun 20;60(24):6235-40. doi: 10.1021/jf302227b. Epub 2012 Jun 6. A healthy gut can reverse autism, major study finds
About the author: Bryan Hubbard https://wddty.com/news/2017/06/a-healthy-gut-can-reverse-autism-major-study-finds.html June 22nd 2017 in Autism, Constipation It's nothing to do with the brain—autism can be checked and even reversed by focusing on the gut, a major review has concluded. Autism spectrum disorder (ASD) often starts when the gut is compromised—such as from toxins or antibiotics—which causes an imbalance between 'good' and 'bad' bacteria. The imbalance makes the gut lining more permeable, and toxins, and even undigested foods, can get into the bloodstream and to the brain. Many environmental factors can compromise the gut, from antibiotics to the health of the mother, and the length of time a baby was breastfed, said Dr Qinrui Li if Peking University in China, whose team reviewed more than 150 papers. The conclusion is borne out by the experiences of many autistic children, who often complain of gut problems, such as diarrhea, constipation or flatulence. But the cause also holds the key to a solution, he says. Restoring the gut microbiota can also go a long way to reversing the problem, and taking probiotics, prebiotics, or changing the diet to one that is gluten- and casein-free had a positive impact on symptoms. Introducing these dietary changes improved sociability, reduced repetitive behaviour and enhanced social communication. Dr Li described the findings as a "breakthrough" in autism treatment. References (Source: Frontiers in Cellular Neuroscience, 2017; 11: doi: 10.3389/fncel.2017.00120 Pas d'aspirine ou d'ibuprofène chez la femme enceinte
Article @a lire directementn sur 26/01/17 à 14:44 par ALEXANDRE (Stéphanie) Mis à jour le 20/05/17 à 21:54 L’ANSM rappelle que tous les anti-inflammatoires non-stéroïdiens sont contre-indiqués à partir du début du 6è mois de grossesse, car ils peuvent être toxiques pour le fœtus. Et ce, même après une seule prise. En vente libre dans les pharmacies, les anti-inflammatoires non-stéroïdiens, tels que l'ibuprofène, le kétoprofène, le diclofénac ou l'aspirine, sont communément utilisés pour soulager rapidement la douleur ou réduire fièvre et inflammations. Pourtant, ces médicaments ne doivent pas être pris par les femmes enceintes à partir du début du sixième mois de grossesse, rappelle l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament). Selon cet organisme, un nombre important de futures mamans sont encore exposées à ces produits, malgré les contre-indications mentionnées dans les autorisations de mise sur le marché des médicaments. Foetus en danger dès la 1re priseComme le souligne l'ANSM, "une exposition à partir du début du 6è mois de grossesse expose le fœtus à un risque d'atteintes rénales et cardio-pulmonaires qui peuvent être irréversibles, voire mortelles. Et ce, même après une seule prise et quelle que soit la voie d'administration (orale, injectable, et cutanée). C'est pourquoi l'Agence rappelle aux femmes enceintes, à leur entourage, ainsi qu'à tous les professionnels de santé, que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens, y compris l'aspirine, sont formellement déconseillés, au-delà de 24 semaines d'aménorrhée. Certains produits, comme le célécoxib (Celebrex) ou l'étoricoxib (Arcoxia) sont même contre-indiqués pendant toute la grossesse. Stéphanie Alexandre |
AuteurNathalie Parmentier est Homéopathe Uniciste. Elle soigne ses patients avec des conseils alimentaires, des suppléments alimentaires et des prescriptions en Homéopathie Uniciste. Archieven
September 2019
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wat patiënten vertellen...Nathalie neemt echt de tijd om naar mij te luisteren. Dat waardeer ik enorm! Ze geeft ook vaak voedingsadviezen in ondersteuning van de homeopathisch behandeling, wat helpt om sneller resultaten te zien. Verder heeft de homeopathische behandeling mij van mijn klachten af geholpen. Na een tijdje kon ik ook, in overleg met mijn arts, mijn medicijngebruik afbouwen. De consulten werden grotendeels vergoed door mijn zorgverzekeraars. |
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